Le service Réseaux, les poumons de l’ESI, un service indispensable qui alimente toutes les structures de l’Ecole par la connexion internet, qu’à son absence, presque (ou) toutes les activités de l’Ecole sont paralysées. Vue les changements connus dans ce service ces derniers mois, concernant le proxy, l’identification ou la limitation du téléchargement ont suscité des débats houleux et avis divergents.
M. N.Hamani, Le Responsable du Service Réseaux, a été invité de répondre aux feedbacks de nos étudiants qui ont attribué à son équipe la note de : 5,17/10 :
Tout d’abord, je trouve que cette notation n’est pas crédible, car c’est un travail qui doit se faire par des spécialistes. En suite, le rôle du service réseaux ne se réduit pas uniquement dans la navigation internet mais aussi le développement du réseau local (de l’école) qui est doté d’une organisation professionnelle ; entre autre, l’hébergement des serveurs et applications de l’école, la segmentation du réseau, la virtualisation, la gestion du data center, l’installation et la gestion des serveurs.
Par contre, il y a des choses qui nous dépassent telle que la connexion internet qui dépend fortement du réseau externe, sinon la totalité du débit reçu est partagé sur le réseau sans aucune restrict
– Le proxy est une idée appréciée par une minorité des étudiants mais décriée par la majorité.
– L’étudiant doit savoir que l’utilisation d’un proxy et d’un firewall est indispensable, car on travaille dans un réseau vulnérable à toutes éventuelles attaques. On peut trouver le proxy dans toutes les institutions ; c’est un moyen dédié au partage de la connexion et à la sauvegarde des pages déjà visitées.
Nous en profitons pour authentifier nos utilisateurs, chose qui est primordiale ! Un utilisateur qui accède à des ressources interdites sur le web doit assumer ses responsabilités tout seul, sans entrainer le nom et la réputation de l’école dans ses infractions. De plus, nous pouvons distinguer les utilisateurs qui monopolisent la bande passante.
Il se peut que nos étudiants pensent que dans les autres institutions, il n’existe pas de proxy parce que ils ne sont pas appelés à introduire l’adresse ni le port du proxy. C’est faut ! Tout simplement, cette institution utilise un proxy transparent, où l’utilisateur accède à internet via un proxy sans se rendre compte.
– Des perturbations fréquentes avec un débit de connexion très bas pénalisent les étudiants à effectuer leurs travaux correctement
-Nous avons expliqué d’emblée dés le début de l’année scolaire que nous ne sommes pas à l’origine de ces perturbations, c’est un problème externe qui vient de notre fournisseur d’accès dont nous n’avons pas le droit de le choisir ; il est imposé par notre tutelle. Je pense que l’ESI n’est pas la seule qui souffre d’une connexion perturbée en Algérie, d’ailleurs ce phénomène existe mêmes dans les foyers!
– Plusieurs étudiants étaient sanctionnés par le blocage de leurs comptes de connexion pour avoir télécharger des contenus dépassant le volume de 650 Mb
-Nous n’appliquons que les instructions émanant de notre hiérarchie, donc M. Koudil (Le Directeur Général). Les statistiques montrent que 90 % des dépassements sont enregistrés chez les étudiants contre 5% des enseignants et 5% des employés. Il faut se demander que-est ce qu’un étudiant peut télécharger avec un dépassement de 4GO. Alors que le service réseau met à la disposition des utilisateurs un serveur logithèque (log.esi-lan.dz) local hébergeant des applications et des OS. Les étudiants peuvent utiliser ce serveur pour télécharger des OS tels que :ubuntu, windows, … et des applications sans comptabiliser le volume téléchargé dans le volume d’accès à internet.
– Plusieurs espaces à l’ESI, malgré sa petite superficie, ne disposent pas du WIFI.
-Je pense que les étudiants ont tort de dire ça ! Notre équipe a travaillé d’arrache-pied afin d’installer le WIFI partout et rendre l’accès à internet sans fil possible dans les endroits les plus fréquentés par nos étudiants. On ne va pas installer du wifi dans les espaces de détente quand même ! mais plutôt à la bibliothèque, les salles TP, amphis,…etc. En outre, l’infrastructure de l’ESI est dispersée géographiquement, donc on ne peut pas tout couvrir et je pense que ce qui a été déjà couvert est suffisant.
-Merci, M. Hamani, pour toutes ces précisions.