Le Club scientifique de l’Ecole supérieure d’informatique (ESI) a lancé le premier Algeria Web Awards. Un événement qui a récompensé les acteurs algériens qui contribuent chaque jour à l’amélioration du Web algérien.
La grande finale s’est tenue récemment à l’hôtel Hilton (Alger) sous le haut patronage de Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication. Les inscriptions ont démarré le 12 janvier dernier avec plus de 430 participations. Les finalistes de chaque catégorie (site Web, forum, blog, page sociale), 35 au total, ont été conviés à la cérémonie de remise des trophées. Le jury d’Algeria Web Awards a sélectionné les lauréats selon un ensemble de critères, dont le vote du public. Les organisateurs ont désigné le consultant Grar Younès en tant que personnalité web de l’année 2012, pour tout ce qu’il a fait pour le développement de l’Internet algérien. Parmi les autres gagnants, citons www.joowala.com (catégorie voyage et tourisme), www.hmsalgeria.net (catégorie parti politique), www.hotelsuisse-dz.com (catégorie Hôtel) et www.tapisrouge.biz (catégorie transport).
Les premiers sites web visités en Algérie sont d’après les chiffres de Alexa.com : Facebook, youtube, google, yahoo, puis en 9e position echoroukonline.com suivi d’elkhabar.com (10), puis koora.com et elheddaf.com (12 et 13), puis djelfa.info (14) puis ennaharonline.com (17) et oudekniss.com (18), poste.dz (40), elwatan.com (66), unpef.com (67), tsa-algerie.com (105), dna-algerie.com (690) et algeriepatriotique.com (1868). Certains sites sont dynamiques, riches en contenu multimédia (des photos, des vidéos, des enregistrements audio), multilingues et actualisés régulièrement. D’autres restent statiques sans réel intérêt pour l’internaute. L’utilisation de l’Internet reste axée principalement sur l’information de source étrangère en absence, voire la désaffection du .DZ. L’Internet en Algérie passera inévitablement par la création de contenus locaux.
Au-delà de la question d’accès, il est vital de travailler à la création d’un contenu algérien sur Internet qui relèverait aussi bien de l’institutionnel que du sociétal. La mise à disposition de ressources contribuera certainement au développement de l’outil Internet dans un espace institutionnalisé et multiplierait facilement le nombre d’utilisateurs nationaux. On ne peut parler de développement de l’outil Internet en Algérie, que s’il permet aux citoyens de mieux accéder aux services publics. «La mise en place d’une e-administration pourrait dans l’immédiat participer à l’intégration d’Internet dans la vie quotidienne du citoyen», a conclu une journée d’étude du Ceneap. Signalons dans ce contexte le retard enregistré par différents secteurs dans la réalisation et le lancement de services et prestations électroniques malgré de timides tentatives lancées par certains secteurs pour permettre aux citoyens d’accéder à certains documents administratifs.