Le Rêve de Yahia
« Ex Dispatcher »
Appel de solidarité à tous les informaticiens
« Allant de l’époque du C.E.R.I à celle de l’E.S.I en passant
par l’I.N.Iet éventuellement à toutes celles et à tous ceux
Avant tout, où que vous soyez, en Algérie ou à l’Etranger : Je vous salue et souhaite la réussite et le progrès.
Après tant de démarches entreprises auprès des autorités concernées (sans réponse aucune), je me suis vu contraint de recourir à vous et vous ne pourrez imaginer à tel point je suis gêné d’apporter un tel fait jusqu’à votre niveau, si ce n’est, ma situation précaire qui m’y oblige.
C’est avec la tête haute et par la grande porte que je suis entré au sein de cette grande école « renommée à l’échelle mondiale» où j’exerce et y habite depuis 1975 à ce jour soit, allant de l’époque du C.E.R.I à l’E.S.I en passant par l’I.N.I.
C’est au sein de cet établissement où je figure dans l’une à l’âge de 27ans, soit deux ans après mon recrutement que :
-J’ai assumé pleinement mes fonctions, en considérant mon travail, comme étant mon premier responsable et meilleur avocat.
-J’ai investi toutes mes activités « professionnelles et extra_ professionnelles » et ce, avec amour pour contribuer à la formation et à l’épanouissement de notre jeunesse estudiantine.
-Et que je suis atteint de plusieurs maladies (sans pouvoir me soigner)
Ce n’est qu’aux portes de la retraite, que je me rends compte que je me suis oublié en servant avec abnégation mon milieu professionnel, avec beaucoup d’actions purement personnelles, ce qui a fait de moi celui qui sert et non celui qui reçoit.
Sachant que j’occupe un studio d’astreinte exigu et incommode dans l’enceinte de l’établissement avec ma femme, mes trois filles (actuellement majeures) et mon unique garçon (âgé de huit ans) ;
Sentant la vie derrière moi : Mon vœu le plus cher (que je qualifie de rêve) est de partir m’assurant avoir laissé mes enfants sous un toit et dont l’angoisse qui s’empare de moi fréquemment est issue de ce dernier.
Chers amis pour les anciens et enfants pour les récents : Le moment est venu où j’ai besoin de vous.
En ma qualité de père, par acquit de conscience et avant de me résigner à mon sort : Je me dois de frapper à toutes les portes et dont la dernière est la votre.
Afin de réaliser mon rêve, j’ai besoin de votre témoignage en guise de reconnaissance à l’égard de ma situation socioprofessionnelle.
Votre témoignage (en mentionnant le Nom, la Promotion, ou la Fonction) en guise de reconnaissances à mes 35 ans de service avec dévouement.
Me sera d’un grand apport et voici mon adresse email: [email protected]
Vue la qualité suprême des Algeriens, << celle de la solidarité >> j’ai toutes les raisons de croire que mon rêve viendra ce réaliser.
Chers enfants, je vous témoigne à l’avance ma très vive gratitude.
Cordialement, Yahia Torchiat.