Les lignes qui suivent se veulent être un modeste hommage à une Algérienne qui a défié les difficultés et les obstacles de la vie, qui a su s’adapter aux exigences de l’environnement et qui a réussi à rejoindre les plus grandes institutions de technologies et se consacrer à la recherche dans un environnement « quasiment masculin ». Ce ne sont pas des éloges que j’énonce mais de la fierté pour un brin de fille qui s’émeut encore de la beauté d’Alger, sa ville de naissance. Sa réussite honore l’INI, son institution d’origine.
C’est vrai pour qui sait compter, cela fait vingt années. Un âge de rêve et qui fait rêver. Aujourd’hui 8 Mars 2014 ; Comme tant d’autres années auparavant, une journée consacrée à la femme ; combien même cette dernière accepte mal le carcan dans lequel on la confine, que cette célébration soit un événement festif alors qu’à son origine il était revendicatif.
C’est cette journée que certaines filles-femmes ont choisi pour sortir leurs griffes. Organiser un « Women Tech Makers » sous l’égide de « Google » [GDG] est un défi parmi d’autres pour marquer leur existence, leur présence dans le monde des technologies et de l’entreprenariat, domaines réservés « quasi-exclusivement » aux hommes, selon leurs propres dires.
Pourquoi « Vingt ans » ? C’est le temps qu’il a fallu à une étudiante de l’INI de parler à ses successeurs de sa « success story », durant l’événement cité plus haut. Après un ingéniorat d’état en informatique, obtenu en 1994, à l’Institut National de formation en Informatique (INI) de nombreux horizons se révélèrent à Sihem et lui ouvrirent les portes de pérégrinations à travers trois continents. L’Europe pour son DEA et Doctorat, l’Amérique pour la recherche chez AT&T et Yahoo Labs, puis l’Asie (Le Qatar) pour créer une équipe de recherche, et enfin retour aux laboratoires du CNRS qui la qualifie de « Virtuose du Web ». Pour plus d’informations suivez le lien :
(last retrieved 08.03.2014 sur le lien)
Mr. Mohammed BELLAL, enseignant ESI (ex INI).